C'est une histoire d'orphelin et d'amour. Celle d'un vieil homme qui joue divinement du Beethoven sur les pianos publics. Il se fait appeler Joe, pour Joseph. On le croise un jour dans une gare, un autre dans un aéroport. Il gâche son talent de concertiste au milieu des voyageurs indifférents. Il attend.
Mais qui, et pourquoi ?


Alors qu'il a seize ans, ses parents et sa soeur disparaissent dans un accident d'avion. Il est envoyé dans un pensionnat religieux des Pyrénées, Les Confins. Tout est dans le nom. Après Les Confins, il n'y a plus rien. Ici, on recueille les abandonnés, les demeurés.
Les journées sont faites de routine, de corvées, de maltraitances. Jusqu'à la rencontre avec Rose, une jeune fille de son âge. La vie n'est alors que rêves de fugues.

Jean-Baptiste Andrea nous parle de cet enfant intérieur que nous portons tous en nous.
Ses héros ont l'âge des douleurs et des révoltes. Avec Des diables et des saints, il achève sa trilogie autour de l'enfance.